Les Journées du logement de Granges 2003
Aperçu des manifestations
Exposition - 16.10.2003 bis 29.02.2004
Tripoli – vivre et habiter avec les constructeurs de tunnel italiens
Tripoli – vivre et habiter avec les constructeurs de tunnel italiens
Dans les baraquements de Tripoli, plus d'un millier d'italiens ont vécu de 1911 à 1915. Ils étaient venus jusque là pour gagner leur vie en construisant le tunnel. Quelques photos et cartes postales témoignent de l'existence de cette cité ouvrière, mais la plupart des traces ont disparu. La Tripolistrasse a été rebaptisée Alpenstrasse. Un des trois derniers bâtiments qui restaient, le vieil hôpital, a été rasé en 1980. L'ancien restaurant Sonne est encore debout.
Le Kultur-Historische Museum de Granges va relater le quotidien de la cité ouvrière dans une exposition et dans une brochure ainsi qu'au cours de différentes conférences. Des histoires sur la vie dans la cité et la construction du tunnel y seront racontées. Cette période a marqué l'histoire de la Ville de Granges.
Exposition - 18.10. bis 16.11.2003
L'Art dans l'espace public
L'Art dans l'espace public
Une oeuvre d'art caractérise un bâtiment ou une place. Elle sert de signe de reconnaissance, sert à donner forme, de symbole identitaire ou de point de rencontre. L'art dans l'espace public est un moyen pour améliorer la qualité de vie dans une ville, dans un quartier ou un immeuble. La ville de Granges possède 140 oeuvres d'art ainsi exposées, qui définissent son image. L'office de la culture et la direction des constructions de Granges présentent dans un guide 15 de ces oeuvres d'art qui sont représentatives. Les photos sont du photographe grangeois Christoph Wider, le texte de Rainer W. Walter. En parallèle est organisée une exposition de la collection de dessins de la Fondation de la Kunsthaus de Granges. Au sous-sol de la Kunsthaus vont également être exposées les photos de Christoph Wider. Ces deux expositions dureront du 18 octobre au 16 novembre 2003.
Claude Barbey, l'architecte municipal, animera le vernissage.
Journée de séminaire - 28.10.2003
Logement et intégration sociale
Logement et intégration sociale
Les autorités, les bailleurs et les habitants du voisinage sont de plus en plus souvent confrontés à un détournement de l'utilisation de l'espace public, par des actes de vandalisme, des conflits entre différents groupes d'habitants, des déménagements permanents et de nombreux logements qui restent vides. Lorsqu'ils sont évoqués, ces aspects de la désintégration sociale sont en général étroitement liés à la question des étrangers, mais on oublie trop souvent de tenir compte du fait que les déficits structurels de ces quartiers ou de ces cités y sont aussi pour quelque chose. Que peuvent faire les maîtres d'ouvrage, les autorités et les habitants pour promouvoir l'intégration et améliorer la cohabitation entre des personnes provenant de cultures différentes?
Conférenciers:
- Ina Boesch: journaliste
- Sandro Cattacin: directeur du forum suisse pour l'étude des migrations et de la population, Neuchâtel
- Peter Gurtner: directeur de l'Office fédéral du logement
- Rodolfo Keller: directeur de Logis Suisse SA
- Thomas Kessler: délégué préposé aux questions de migration et d'intégration du canton Bâle-Ville
- Verena Steiner: collaboratrice scientifique de l'Office
Débat public - 04.11.2003
Fin de la densification? Pourquoi les aspirations politiques vont-elles à contre-courant des principes prônés par les planificateurs?
Fin de la densification? Pourquoi les aspirations politiques vont-elles à contre-courant des principes prônés par les planificateurs?
Les principes de l'utilisation économique du sol, de l'urbanisationréglementée et de l'habitat densifié se heurtent de plus en plus souventà des oppositions. Le développement urbain tel qu'il est souhaitéet la densification de l'habitat telle qu'elle est imposée sont demoins en moins compatibles et provoquent des conflits. Les communesse sentent bridées par l'aménagement du territoire. Les immeublesd'habitation ont mauvaise réputation et sont qualifiés de"blocs" et traités d'"indésirables". Des formes de xénophobie latentesne font de plus en plus sentir. L'habitat densifié n'est pasbien perçu car il est supposé amener avec lui de mauvais contribuableset de nombreux problèmes sociaux. Ces derniers temps, ce nesont plus seulement les aspirations des Suisses moyens désirantavoir leur maison particulière à la campagne qui vont à contrecourantdes principes prônés par les planificateurs, mais égalementles projets et les intentions politiques. Ainsi, de nombreusescommunes opposent souvent le modèle idyllique de la maisonindividuelle au "ghetto" des "usines à logements". Est-ce parceque les exemples d'habitat densifié réussis sont méconnus ouparce qu'ils représentent une minorité? Quels sont les véritablesliens entre politique sociale et politique du logement?
Participants au débat public:
- Jacques Blumer: Architect, Atelier 5
- Theophil Frey: président dela commune de Dulliken
- Rico Kessler: chef de project politiquede l’environnement, Pro Natura
- Hans Saner: philosophe
- animationdu débat: Thomas Steinbeck, président forum d’architecture auprès de Touringhaus